Voici une pêche amusante, et qui ravira les adeptes de street-fishing puisqu’elle se déroule en milieu urbain : la pêche du flic.
Attention, il vaut mieux ne pas pratiquer cette pêche seul, vous risqueriez de gros ennuis.
Préférez le faire en groupe, comme ces manifestants à Montréal le 1er mai 2012 lors du rassemblement Occupy Wall Street Fishing.
L’espèce : apparenté au maquereau, le flic (nom scientifique : connardus niklapolis) est une espèce nuisible, très répandue en France. Autres noms selon les régions : poulet, poulaga, cogne, condé, keuf, lardu, perdreau, drauper, vache, schmit, … La femelle est généralement nommée fliquette. Ici, nous avons affaire à la sous-espèce des Robocops.
Comportement : grégaire, le flic se déplace soit par trois (un qui sait lire, un qui sait écrire et un pour surveiller ces deux dangereux intellectuels), soit en banc de plusieurs individus. Bien plus agressif que le brochet ou le barracuda, le flic s’attaque toujours aux mêmes proies : gauchistes, grévistes, immigrés, squatters, racailles…
Technique de pêche : elle est très rudimentaire, et pas ruineuse. Un simple bâton en guise de canne, un fil et comme appât un donut. Oui, le flic se pêche comme le Homer Simpson, avec qui il partage un intellect proche de celui du gardon pas très frais.
Comme toujours, nous recommandons le no-kill : le flic que vous remettez dans son élément pourra apporter du plaisir à un autre pêcheur.
2 réponses à La pêche aux flics